Frédérique Amaoua, “Renault annonce son électrochoc à Nissan”, Libération, 18/10/99. Charles Gautier, “Un “extraterrestre” au pays des samouraïs”, Le Figaro, 19/10/99. Frédérique Amaoua, “Renault annonce la vidange de Nissan”, Libération, 19/10/99. Stéphane Lauer et Philippe Pons, “Nissan annonce la suppression de 21 000 emplois en trois ans”, Le Monde, 19/10/99. Philippe Pons, “Le plan de restructuration de Nissan accueilli avec résignation”, Le Monde, 20/10/99. Airy Routier, “Nissan : Renault brise tous les tabous”, Le Nouvel Observateur, 21-27/10/99. Matsuura Koïchiro, ambassadeur du Japon en France, a été élu le 20 octobre dernier directeur général de l’Unesco. Obtenue de haute lutte au troisième tour de scrutin, la victoire du Japonais a immédiatement éveillé de très nombreuses critiques. Il semblerait en effet que l’intervention du candidat Matsuura pour présenter son programme devant ses futurs pairs du Conseil exécutif n’ait pas vraiment convaincu, mais que ce soit plutôt des arguments d’ordre économique, voire la “diplomatie du carnet de chèques” comme l’a décrite un diplomate présent, qui lui aient valu son élection. Ce vote refléterait donc plutôt “les influences géopolitiques et l’influence des états” comme l’a estimé le président du Conseil exécutif de l’organisation. Il faut dire que le Japon est le premier contributeur au budget de l’Unesco et qu’il ne cache pas son souhait de renforcer sa “visibilité” dans les instances internationales. De plus, la campagne de M. Matsuura était appuyée par le Premier ministre Obuchi, son camarade de lycée, qui s’est décrit lui-même comme son “directeur de campagne”. On comprend mieux ainsi que tous les moyens aient été mis en uvre pour assurer sa victoire, mais aussi que cette victoire laisse un goût amer à certains candidats moins bien lotis. Gilles Paris, “Le Japonais Koichiro Matsuura va succéder à Federico Mayor à la tête de l’Unesco “, Le Monde, 21/10/99. |