On dit que cette soupe végétarienne était au menu du Temple Kencho à Kamakura ; l’appellation « kencho-jiru » (shiru ou jiru = soupe) s’est transformée en « kenchin-jiru » avec le temps. En règle générale, cette soupe contient des salsifis japonais, qui gardent leur consistance même après la cuisson. C’est un légume que l’on ne trouve pratiquement pas en France, mais on peut le remplacer par la carotte.
- Émiettez grossièrement le tofu à la main.
- Coupez la carotte d’abord en deux dans le sens de la longueur puis en tranches de 5 mm d’épaisseur. Coupez le radis blanc en quatre dans le sens de la longueur puis en tranches comme la carotte. Coupez les pommes de terre en petits morceaux. Hachez le poireau.
- Coupez le tofu frit en petits morceaux, mettez-les dans une passoire et arrosez-les d’eau bouillante pour enlever l’excès d’huile.
- Chauffez l’huile de sésame dans une poêle sur feu moyen et sautez d’abord les pommes de terre, le radis blanc et la carotte, ensuite le tofu et le tofu frit.
- Quand les pommes de terre et la carotte sont tendres, ajoutez le poireau et le dashi (bouillon), que vous aurez préalablement chauffé dans une casserole.
- Chauffez le tout jusqu’à ébullition, puis ajoutez la sauce de soja et le sel.
- Servez la soupe aussitôt dans des bols individuels, accompagnée de piment japonais en poudre.
200 g de tofu, 50g de tofu frit,
1 carotte, 100g de radis blanc,
2 pommes de terre moyennes,
1 petit poireau, 1 litre de bouillon,
2 cuillerées à soupe d’huile de sésame,
3 cuillerées à soupe de sauce de soja,
1 cuillerée à café de sel