En effet, les Japonais et les Russes sont encore les deux seuls membres du club des grandes puissances à devoir “normaliser” leurs relations. Au travers des contributions de spécialistes russes, japonais et américains, on appréhende mieux les raisons qui ont poussé les deux parties à entretenir des rapports conflictuels et tendus. A la lecture de l’analyse faite par Shimotomai Nobuo sur les relations nippo-soviétiques lors de la Perestroïka, on réalise que le Japon n’a pas su saisir la chance d’un véritable rapprochement avec Moscou faute de disposer d’un personnel politique capable de réagir à cet évément unique. Si les choses ont évolué favorablement dans les années qui ont suivi, Japonais et Russes restent prisonniers d’une histoire bilatérale difficile dont ils auront bien du mal à sortir. Odaira Namihei |