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Ils sont de plus en plus nombreux à quitter le Japon pour pratiquer leur sport préféré. Un choix qui permet désormais au pays du Soleil-levant de briller dans les compétitions. |
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![]() Deux symboles de l’internationalisation du sport au Japon. Le lutteur mongol Asashoryu et le joueur de baseball Suzuki Ichirô qui évolue aux Etats-Unis.
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Deux symboles de l’internationalisation du sport au Japon. Le lutteur mongol Asashoryu et le joueur de baseball Suzuki Ichirô qui évolue aux Etats-Unis.
Au cours des dernières années, les amateurs de sport ont pris l’habitude d’entendre parler des exploits de tel ou tel athlète japonais évoluant à l’étranger. Nakata, Ono ou encore Matsui sont devenus des familiers, en particulier pour les fans de football. Pourtant la présence de sportifs japonais en France et dans d’autres pays européens ne se limite pas au seul ballon rond. D’autres disciplines sont concernées et démontrent que les athlètes venus du pays du Soleil-levant s’exportent bien aujourd’hui. C’est le cas notamment de Taba Yûya. Depuis 2002, il fait le bonheur du club de handball de Nîmes. Encore peu connu au Japon, où la pratique du handball est confidentielle, Taba Yûya est originaire d’Okinawa. Désireux depuis son enfance de devenir joueur professionnel, il a dû quitter le Japon pour assouvir son ambition et acquérir une plus grande expérience. Il a d’abord évolué en Espagne où il a été le premier handballeur japonais à signer un contrat professionnel en Europe avant de venir s’installer dans le sud de la France, à Nîmes sur les conseils de Frédéric Volle, l’entraîneur français de la sélection nationale japonaise. Taba Yûya est satisfait de son parcours. Il se sent investi d’une mission à l’égard des autres handballeurs nippons. Il entend leur faire profiter de son expérience pour aider l’équipe japonaise à se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008. Après avoir échoué à obtenir un ticket pour Sydney et Athènes, le joueur de Nîmes s’est fixé comme objectif de contribuer au succès de l’équipe nationale. D’autres comme lui ont fait le choix de s’expatrier pour améliorer leur niveau et permettre à l’ensemble du sport japonais de se développer. Le volleyeur Katô Yôichi qui a fait un court passage à l’Arago de Sète avant de jouer en Italie, à Pérouse, est un autre exemple. On pourrait en citer beaucoup d’autres. La plupart de ces champions à l’instar de Taba Yûya veulent contribuer à l’amélioration du niveau de leurs sports respectifs. Ils savent que l’expérience acquise sur des terrains étrangers est essentielle. Ils attendent donc que leurs efforts soient relayés dans l’Archipel afin de susciter de nouvelles vocations parmi les jeunes sportifs japonais. Ce qui a été accompli pour le football soit l’être encore pour bien d’autres disciplines comme le handball. Taba Yûya en est persuadé et l’écrit souvent sur son site 
