On retrouve dans le Testa-ment du soir les préoccupations “basiques” de Shindo sur la vie, le sexe et la mort, notam-ment lors de la séquence du cérémonial rituel “païen” où un couple se dirige vers l’acte sexuel au son des tambours et des chants. Thèmes que Shindo traitera de nouveau dans son dernier film, Ikitai (Je veux vivre, 1997, avec Mikuni Rentaro), sorte de variation sur la Ballade de Narayama, sur le ton cru qu’il affectionne depuis Onibaba, et qui confine parfois à la vulgarité dans ses plus mauvais films, notam-ment ceux de la période 1970-1980. Une curiosité donc, à voir dans la perspective de l’uvre de l’auteur, l’un des plus prolifiques et inégaux de sa génération, ou à programmer pour un débat sur la vieillesse et la mort au cinéma… Max Tessier |
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