Depuis une dizaine d’années, on ne cesse pas de nous parler de l’invasion des produits culturels japonais. Les mangas occupent pratiquement 50 % du marché de la bande dessinée en France tandis que Miyazaki Hayao est devenu la coqueluche des amateurs de films d’animation, détrônant Walt Disney qui a monopolisé, pendant des décennies, ce secteur. Dans le même temps, la cuisine japonaise a séduit le palais des Français à tel point qu’on a assisté à une frénésie en faveur du poisson cru et d’autres mets venus du lointain Japon. Sushi, Sashimi et râmen ne sont plus des plats exotiques pour bon nombre de Français. Pour s’en convaincre, il suffit de se promener rue Sainte-Anne à Paris où il n’est pas rare de voir des queues se former devant certains restaurants. Et puis, il suffit d’emprunter n’importe quelle rue de la capitale pour tomber sur un, deux ou trois restaurants japonais, voire même “japponais” (oui, avec deux pp, ça existe aussi). Inutile de dire que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. |
Le premier traité portrant sur la fabrication du saké écrit par Isaac Titsing. |