L’exposition débuta le lendemain des grèves des buralistes.
Si « madeinutopia » a développé jusqu’à présent une estétique originale sur la question de l’influence autoritaire des images, l'”idéal” fabriqué en Utopia est façonné sans ambiguité en neutralisant la culture politique et la culture du pouvoir. Cette fois-ci, en s’opposant à “FUMER TUE”, l’idéal d’Utopia crée une variation sur le thème des étuis à cigarettes (l’étui couvre : “FUMER TUE”). La variation, par exemple, “Fumez “NE PAS” (fumez la marque qui s’appelle “Ne pas fumez”), en fait, ne propose ni Anti-tabac, ni Anti-anti-tabac. Tous les objets, les produits de consommation y compris les actes ou les moeurs, ont une même potentialité de révéler “le mal de la société”… Pourquoi n’existe-t-il pas encore de réglementation écrite “La vitesse tue” sur la carosserie des voitures ? “madeinutopia” fait allusion au danger de la manipulation mentale orchestrée par cette politique “anti-tabac”. Cette tour s’intériorise comme “le regard absent” ; “le regard omniprésent” pénètre dans la vie quotidienne. Nous pensons que nous sommes dans la réglementation. Et la norme décidée bien spontanément, comme la décision prise par nous-même, sans jamais cependant pouvoir examiner si c’est bien de notre désir qu’il s’agit, nous devenons un citoyen modèle. La fonction des images dans la société (=la culture) crée la mentalité collective. Cette culture participe du consensus. |
“Colitiquement Porrect” jusqu’au 12 novembre |
|
|